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Steven G. Rogers ᚖ FOR AS LONG AS I CAN REMEMBER, I JUST WANTED TO DO WHAT WAS RIGHT.

Steven G. Rogers
Steven G. Rogers
ADMIN ᚖ Super-Soldat
Infos généralesSteven G. Rogers  ᚖ FOR AS LONG AS I CAN REMEMBER, I JUST WANTED TO DO WHAT WAS RIGHT. Fc6a58485b02831e9f8649566af10f81052fbc10
MISSIVES : 2014
FT. : Chris Evans
COPYRIGHT : fürelise (avatar) | ROGERS. (signa) | Heaven (gif) | mysaltykween ♥ (gif ZL) | redd ♥ (aesthetic)
TRIGGER WARNING : Antisémitisme, violences animales.
AKA. : Nomad. Longtemps nommé Captain America.
STATUT CIVIL : Fiancé pour le meilleur comme pour le pire. Il semblerait qu'ils vivent le pire depuis pas mal d'années, autant dire qu'il a hâte que le meilleur arrive.
LOCALISATION : New York - Bâtiment des Docks.
DATE D'ARRIVÉE : 21/03/2016
ZONE LIBRE : Steven G. Rogers  ᚖ FOR AS LONG AS I CAN REMEMBER, I JUST WANTED TO DO WHAT WAS RIGHT. YqJ53Am
home is where my heart is.

Steve a une passion méconnue du grand public. Mais c'est un peintre et dessinateur qui a déjà vendu quelque toiles il y a quelque années pour survivre à la faim et pauvreté. ⍟ Il n'est pas qu'un guerrier mais aussi une personne calme et pleine de maîtrise vers qui se tourner en cas de doute, si on a besoin de conseil. Mais s'il a toujours été vu sous son jour d'homme bon, il cache au fond de lui un côté très sombre de sa personnalité qu'il vaudrait mieux ne jamais, ô grand jamais réveiller.
ID CARD : Steven G. Rogers  ᚖ FOR AS LONG AS I CAN REMEMBER, I JUST WANTED TO DO WHAT WAS RIGHT. SIaZqVF
Infos personnage

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Steven G. Rogers
Prénom(s) : Steven, Grant.
Nom(s) : Rogers, bien que ce ne soit pas toujours une fierté.
Date & Lieu de Naissance : 4 Juillet 1921 à Brooklyn.
Âge : 99 années.
Situation Familiale : En couple avec son âme-soeur depuis leur retour dans le passé, l'évidence même qui les frappe en Septembre 45.
Orientation Sexuelle : Pansexuel, Steve ne regarde ni le genre ni le sexe. Ou plutôt, ne regardait, cela n'a aujourd'hui plus grande importance. Malgré cette pansexualité, Steve était surtout demisexuel, il n'aurait jamais été capable d'avoir une histoire d'un soir, on a souvent cru que c'était par ses principes moraux, mais cela va pourtant bien au delà ; il ne peut pas coucher avec quelqu'un sans sentiments ou sans une réelle connexion avec une personne.
Genre(s) : Cisgenre, il est un homme et n'a pas de problème avec son genre.
Pronom(s) : il.
Nom de Code : son pseudonyme le plus connu est Captain America, mais dans sa réalité, on l'appelait aussi Nomad.
Origines : Irlandais, ses parents sont venus vivre le rêve américain et s'installer à Brooklyn peu avant sa naissance.
Métier ou Etudes : un soldat, puis une égérie, puis un Captain, puis le premier avenger ainsi qu'un leader actif. Puis une personne dont la tête était mise à prix pour ne pas avoir ployé devant un gouvernement que je trouvais immoral, ce qui m'a plus ou moins mis au chômage jusqu'à la guerre contre Thanos. Il sera sûrement de retour au SHIELD dans cette réalité.
Particularités : Super Soldat, il est le premier sur qui le sérum a fonctionné sans effets secondaires.
Groupe : Optimisé.
Allégeance : La justice. Steve fera toujours passer ce qui est juste avant de faire passer le reste.
Alignement : Chaotique bon. Steve ne suivra pas des règles dictées par un quelconque état et ne suivra aucun ordre de ses supérieurs s'il n'estime pas que ces ordres et ces règles sont ce qu'il y a de plus juste à faire.
Je proviens de : earth 19999.
J'ai été : volontaire à passer lors des voyages, sorte de kamikaze encore une fois prêt à se sacrifier pour le bien commun.

Avatar : Chris Evans.
Copyright : ROGERS.







Derrière l'écran
Moi, ROGERS., certifie sur l'honneur avoir lu le règlement et pris conscience du contexte. Mon personnage est pv. Mon personnage sera inspiré des comics et MCU. Mon compte est durable.

On veut apprendre à te connaître :
Trop heureuse de retrouver mon Stevie et de vous retrouver Steven G. Rogers  ᚖ FOR AS LONG AS I CAN REMEMBER, I JUST WANTED TO DO WHAT WAS RIGHT. 3821647689 !
©️️ Back to the Past



Dernière édition par Steven G. Rogers le Mer 01 Juil 2020, 11:54, édité 4 fois
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Steven G. Rogers
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AKA. : Nomad. Longtemps nommé Captain America.
STATUT CIVIL : Fiancé pour le meilleur comme pour le pire. Il semblerait qu'ils vivent le pire depuis pas mal d'années, autant dire qu'il a hâte que le meilleur arrive.
LOCALISATION : New York - Bâtiment des Docks.
DATE D'ARRIVÉE : 21/03/2016
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Steve a une passion méconnue du grand public. Mais c'est un peintre et dessinateur qui a déjà vendu quelque toiles il y a quelque années pour survivre à la faim et pauvreté. ⍟ Il n'est pas qu'un guerrier mais aussi une personne calme et pleine de maîtrise vers qui se tourner en cas de doute, si on a besoin de conseil. Mais s'il a toujours été vu sous son jour d'homme bon, il cache au fond de lui un côté très sombre de sa personnalité qu'il vaudrait mieux ne jamais, ô grand jamais réveiller.
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The price of freedom is high. It always has been. And it's a price i'm willing to pay.
Story of my life.
J'aimerai vous raconter l'histoire d'un petit gars de Brooklyn, qui a vécu tranquillement toute sa vie, une histoire des plus banales, mais ce qui va suivre n'a rien de banal, peu importe ce que ce gamin pensait de lui quand il était encore petit.

L'enfance, douce période

Tout a commencé lors d'une journée particulièrement orageuse. Madame Sarah Rogers n'est pas parvenue à attendre d'aller à la maternité, pour donner naissance à son fils. Déjà dans son ventre, le petit Steven se débattait comme un diable. Alors lorsqu'à l'accouchement, on a vu la crevette que c'était, on se demandait si c'était bien le bon bébé qu'on leur avait donné. Mais oui, c'était bien lui.

Steven a grandi tranquillement, les premières années. Sa famille n'était pas très riche, ses anciens avaient donnés tout ce qu'ils avaient pour faire leur voyage vers l'Amérique. On leur avait vendu les possibilités dans ce pays, on leur avait vendu tout ce qu'ils pourraient y faire, une terre où les rêves se réalisent. Mais pour Mr et Mme Rogers, avoir un fils était bien le seul rêve accompli et il aurait tout aussi bien pu s'accomplir en Irlande, terre de leur ancêtres. Mais non. Steven vit le jour dans le petit appartement du Lower East Side, appartement où il resta les premières années de sa vie.

Steven avait beau être un petit garçon qui peinait à grandir et à grossir, il avait cette joie débordante, cette envie de vivre, tout simplement. Il passait son temps à jouer avec les autres enfants de la rue, les premières années de sa vie, puis à rester chez lui ensuite lorsque les autres petits garçons auront décidés de faire de la petite crevette, leur victime favorite. Eux grandissait, pas Steven. Dans ces années de réclusions, Steven se découvrait un amour curieux pour la peinture. Cela ne ressemblait d'abord à rien de grandiose puis à mesure qu'il s'y essayait, ses peintures changeaient pour quelque chose de plus poétique.

Son père fût le premier de ses parents à s'en aller. Steven n'avait jamais été particulièrement proche de son père, celui-ci préférant sa bouteille à tout autre chose, il n'aura jamais pu développer d'affinité avec celui-ci. C'était un regret d'abord puis, les cris avaient cessés dans leur petit appartement, la vie semblait moins dure. Moins de pression. Steven ne gardera pas beaucoup de souvenirs de son père, dans les années qui suivirent.

Il continuait simplement sa vie, ses études. Et après le lycée, ce fût au tour de sa mère de disparaître, le marquant beaucoup plus. Il se décidait suite à cette perte, de suivre son envie et rejoindre les Beaux-Arts mais ce ne fût jamais vraiment ça. Il y restait peu de temps, on annonçait déjà la guerre.

Dans son adolescence, il ne grandissait pas plus que ça. Sa voix changeait mais il restait un petit maigrelet avec la peau sur les os qui peinait à grandir et s'épanouir. Il se renfermait davantage sur lui-même, ayant peu d'amis. Il n'en n'avait pas besoin, songeait-il. Tant qu'il pouvait être libre de faire ce qu'il souhaitait sans faire de mal à qui que ce soit, c'était le principal, non ?

Devenir orphelin ne l'a pas aidé à sortir de sa coquille. Cela l'a d'autant plus renfermé, à se demander si c'était possible. Oui, cela l'était. A un âge où les jeunes hommes courtisent les jeunes femmes et les invitent à danser avec l'accord de leur père, Steven restait chez lui à peindre ou à lire.

La guerre, cette infamie

La guerre n'épargne personne, c'est le principe. Ils venaient déjà d'échapper à la première guerre mondiale, il était presque né à la fin de celle-ci - ou du moins, à quelque années près, mais les conséquences se sentaient encore - et on parlait déjà d'une seconde. C'était la grande dépression, la crise économique, qui aurait, soi disant, provoqué cette guerre. Il fallait des coupables, on a trouvé les juifs.

Il a vu ses proches s'engager peu à peu. Voisins, cousins, anciens amis d'écoles. Il a les a vu partir, n'en n'a vu aucun revenir. C'était d'abord une histoire en Europe et ça a dégénéré aux Etats-Unis. Dès lorsqu'il a entendu parlé d'Hitler, son seul souhait était d'entrer dans l'armée et le vaincre. Alors en voyant tout le monde s'engager dans l'armée, il y allait aussi. Il le voulait ; c'était son devoir de citoyen. On ne savait pas encore ce qu'Hitler pouvait bien faire en Europe, on ne savait rien pour l'extermination des juifs et les camps, mais même sans le savoir, il voulait vaincre l'ennemi allemand. Mais en se présentant, on lui riait au nez. Bouge de là, gamin, tu gênes le passage. On le virait, ni plus ni moins. Un autre que lui avait été accepté et venait lui mettre une tape amicale sur l'épaule. James Buchanan Barnes. Ou Bucky, plus simplement. Il l'avait rassuré, l'air de dire, bientôt, tu seras le seul homme aux Etats-Unis, soi heureux de ton sort, ils te sauvent la vie.

James lui semblait être un homme assez ... De ces hommes qu'on remarquait vite, en fait. Il lui semblait avoir une certaine confiance en lui. Il arrivait à parler à n'importe qui, surtout aux femmes. Steve lui enviait cette capacité, mais aussi son titre. Soldat. Il aurait aimé, lui aussi, faire ces entraînements et partir en Europe. Ce n'était pas tuer qui l'intéressait, c'était rendre justice et libérer les pauvres gens qui subissaient le nazisme de près. James n'avait pas eu d'autres choix, s'il s'en fiait à ce qu'il racontait. C'était sa seule porte de sortie, seule échappatoire, seul moyen de faire quelque chose de concrets. Steven pensait que c'était pareil pour lui, et pourtant.

Steven retentait l'expérience plusieurs fois, encouragé par son nouvel ami, Bucky. Il essayait plusieurs postes, mais tous le recalé. Trop maigre, trop faible pour tenir une arme. On lui conseillait, s'il voulait tant participer, d'aller dans les usines, avec les femmes et les handicapés, pour faire des armes, des avions, des chars d'assaut.

Il se moquait bien de fabriquer des balles, des armes, des chars ou des avions de chasse. Lui, ce qu'il voulait, c'était manier ces armes et libérer les prisonniers, être sur le terrain, aider concrètement. C'était ça, qu'il voulait faire, c'était ça, sa voie.

Après des semaines, Bucky fût enrôlé. Et après des semaines, un homme, soit disant du gouvernement, remarqué sa hargne. Viens là, gamin, lui avait-on dit. Tu veux faire quelque chose de bien de ta vie, j'ai la solution.

Il l'avait eu, en effet. L'homme avait réussi à le convaincre de se faire enrôler d'une toute autre manière. Ce serait expérimental, cela échouerait peut-être. Steven avait dit que si c'était pour la science et l'avancée, s'il pouvait aider à combattre Hitler de façon concrète, il était prêt. On lui faisait passer des tests, pour voir son possible courage, son endurance, sa résistance. Il échouait lamentablement mais au mois, il essayait. Il y allait de bon coeur, ne baissait pas les bras face à un trop grand mur à escalader, face à des kilomètres de marches sous la pluie ou à ramper dans la boue. Il y allait franc-jeu. Il n'avait pas peur de se salir, même si une fois au soir, il était courbaturé, ankylosé. C'était une bonne douleur, cette douleur avait un sens. Il était sûr qu'il se musclait, ainsi. Mais ce n'était pas ses possibles muscles qui pouvaient pousser qu'on remarquait, mais plutôt sa détermination et son ambition. Et aussi, orphelin, sans épouse, sans enfant, sa compagne, sa perte ne serait pas si grave que cela, ce n'était qu'un gamin des quartiers défavorisés qui avait déménagé à Brooklyn et qui n'avait plus rien ni personne, à qui pourrait-il manquer, si l'opération loupait ?

Alors on essayait sur lui un sérum, lui racontant qu'il serait le premier sur qui on l'essaierait - ce qui était faux, mais on avait, apparemment, jugé que le laisser croire qu'il était le premier était une bonne chose. Ce serait douloureux, ce serait hasardeux, il pourrait finir handicapé, il pourrait mourir. Mais il n'en n'avait que faire. Il voulait sauver le monde d'Hitler et des nazis.

Et en effet, ce fût douloureux, comme transformation. On s'arrêtait quelque secondes en songeant que, sous la torture, il allait mourir, mais il les invitait à continuer, qu'il pouvait subir la douleur. Il l'avait subi toute sa vie, alors un peu plus, un peu moins, et si c'était pour la bonne cause, on pouvait y aller. Il était prêt.

Ce fût douloureux. Cela durait un certain moment, il ne saurait dire combien de minutes ou d'heures cela avait duré, combien de temps il avait été confiné dans ce boxe. Mais quand il en sortait... Il était devenu le fameux super-soldat. Plus grand, plus musclé. Un corps qui n'était plus lâche et maigre, mais un corps qui était fait pour la course et le combat. Malheureusement, à peine fût-il sorti qu'il découvrait un ennemi plus sournois et qu'il apprendrait à connaître. Hydra. Un de ses membre s'était infiltré, avait tué le scientifique. Et si Steve lui avait couru après, l'avait pourchassé dans New York, l'espion avait réussi à avaler son poison avant, il avait accompli sa mission et il était trop tard.

Avoir un tel corps était une bénédiction, mais cela s'entretenait. Il courait plus vite, il testait ses capacités et même là, encore, voulait les dépasser, voir jusqu'où il pouvait aller, s'il pouvait faire encore plus. Il pouvait soulever des poids lourds, plusieurs fois sa taille. Et le plus intéressant, c'est que même après avoir fait plusieurs fois le parcours qu'il avait fait quelque jours encore avant, il n'était aucunement fatigué, quand il y a quelque jours, il croulait et avait mal partout, avait du mal à respirer après quelque mètres de course. Là, il pouvait courir sur des kilomètres sans se fatiguer. Avec ça, il était convaincu qu'il était prêt à partir en guerre. Mais on faisait d'abord de lui une égérie, une marque de vente, une marque pour motiver les soldats. Ce qui fût une certaine désillusion, lui qui se voyait déjà sur le terrain avec ce nouveau corps.

Ce ne fût qu'une question de mois avant qu'on ne l'envoie en mission, et encore, on jugeait qu'il ne fallait pas abîmer l'égérie phare. Ce fût donc de lui-même, accompagné de certains hommes, qu'il allait en mission. Les Invaders, les appelait-on. Plusieurs hommes hors-normes partant en missions. Puis finalement, on l'envoyait en mission de récupération. Un groupe de soldat américain mélangé à d'autres groupes, avaient été pris, comme kidnappés, disparus. Avec sa détermination, son esprit stratège et son amour pour le risque - insensé - il échafaudait un plan et le mit en exécution. Il réussira à mettre à mal non pas seulement les nazis, mais Hydra, en laissant s'échapper autant de soldats de l'alliance. Des armes furent volées, examinées. Une science déjà fort avancée, ce n'était pas que de simples mitraillettes qu'ils utilisaient.

Il fût applaudit pour cet exploit autant qu'on détestait qu'il ait fait un pied-de-nez aux règles pour sauver des hommes. C'était pour lui le sens de la justice, c'était là son devoir. C'était ce qu'il avait toujours voulu, sauver des vies, sauver des innocents, au péril de sa vie. Il le fallait. Alors s'il fallait faire fit des règles - règles faites par des hommes qui n'avaient sûrement jamais été sur le terrain qui plus est - il était prêt à le faire. C'était là son sens de la justice, remettre parfois les pendules à l'heure à certaines personnes, sauver d'autres personnes, nombreuses vies. On aime ou on aime pas, il fait simplement ce qu'il pense être le plus juste, même si les risques qu'il prend pour ça sont nombreux.

Suite à cet exploit, on l'enverra dans une autre mission. Arrêter Crâne Rouge. Ayant retrouvé Bucky - qui peinait à croire qu'il s'agissait là de Steve, au début - il se sentait plus fort. Bucky était malgré tout un vieil ami, qu'il était heureux d'avoir sauvé des griffes d'Hydra, comme il avait pu sauver tant de vies. Bucky n'avait pas hésité une seule seconde à se ranger à ses côtés, comme Steve n'avait pas hésité une seule seconde à faire de lui son bras droit. C'était l'évidence même.

Ensemble, avec d'autres soldats, des vieux amis pour la plupart, ils allèrent à cette mission. Qu'il avait le luxe de diriger, n'en déplaise à certains. Il ne voit pas dans cette mission, le fait qu'on l'ait sacrifié. Mais il aurait détesté demander à des soldats d'exécuter sa mission sans être au front avec eux. Ca n'aurait pas été juste et... Il n'y aurait même pas pensé, à vrai dire.

Se retrouver face à Crâne Rouge le fera relativiser sur ses capacités et ce qu'il pensait. Non, il n'était pas le premier homme sur qui on essayait ce sérum de super-soldat. Il n'était pas le seul et unique. Et les nazis n'étaient guère les seuls ennemis, Hydra était plus sournois encore, plus impitoyable. Les nazis étaient du pipi de chat, à côté. Mais la surprise passait, il ne comptait pas laisser Crâne Rouge remportait la victoire haut la main.

Sur ce chemin contre Crâne Rouge, il aura perdu Bucky. Une perte dont il ne se remettra jamais vraiment. Sur ce chemin contre Crâne-Rouge, il regrettera les non-dits avec Peggy Carter, sûrement une des rare femme, après sa mère, à avoir réussi à toucher son coeur. Lui rappeler le jeune garçon qu'il avait été, puisque dès lorsqu'il était devenu ce super-soldat, sa vie avait totalement changé du tout au tout, en quelque mois seulement. Voyages, préparations au combat, combat. Le gringalet semblait loin tout en étant toujours là, juste modifié.

Tuer n'avait jamais été une chose qu'il avait souhaité, c'est pourquoi dès lorsqu'il avait eu son bouclier, il avait abandonné les armes à feu. Il se sentait mieux au corps-à-corps, avait reçu des entraînements martiaux et rigoureux. Mais face à Crâne Rouge, quelles solutions avaient-ils ? Il était impossible à raisonner. Lui, essayait de raisonner Steve. Mais ces mots étaient vains et n'entraient pas dans ses considérations, pas tant qu'on se moquait éperdument de la vie et ses conséquences. On ne pouvait pas mettre des vies en jeu, juste pour la science et pour des desseins qu'il ignorait et ne souhaitait pas connaître.

Face à tous ces bouleversements et face à la pierre découverte par Crâne Rouge - le fameux tesseract - et tout ceci dans un avion, Steve ne voyait d'autre solution. L'avion perdait ses commandes, était partiellement détruit. Il fit ses adieux à Peggy, tout en regrettant ces non-dits, ces actions qu'il n'avait pas eu le courage de faire, ces mots qu'il n'avait pas osé dire, par peur. Cela semblait si stupide en ces instants. Il avait regardé sa chute, avait regardé l'eau s'approcher... Et il avait cru mourir sur l'instant dans les eaux glacées.


Réveil brutal

Il ouvrait les yeux, en fin de compte. Après un sommeil de 70 ans. Un très long sommeil. Au départ, il ouvrait les yeux sur une pièce dans les tons blancs et crèmes. Une infirmière était venue à lui, presque choquée de le voir se réveiller. Un match passait à la télé, un match qu'il avait déjà vu. Il s'était frotté les yeux, où suis-je. Il s'était levé, on lui avait demandé de se calmer, de rester là.

S'il aurait du être paralyser parce qu'il avait été inactif pendant 70 ans, Steve s'était levé comme s'il avait juste dormi une nuit. Pas de paralysie, rien. Il s'était empressé de sortir et... de découvrir le monde extérieur. Rien de ce qu'il avait connu. Le choc. Bienvenue en 2011. On avait fini par lui expliquer ce qu'il s'était passé, où il était. Il avait eu beaucoup de mal à y croire, c'était dingue. C'était malheureusement vrai, il ne dormait plus, ne rêvait plus. Coincé dans une époque qui n'était pas la sienne, avec des technologies auxquels il ne comprenait strictement rien.

Il lui avait fallu un certain temps d'adaptation, qui lui avait paru long. Savoir ce qu'était un téléphone portable, un micro-onde. Savoir ce qu'était désormais une voiture, ce qu'était désormais une moto. Tout avait radicalement changé. Il découvrait les télévisions couleurs et les baladeurs MP3, les iPhones, les iPads, les iPodes. Il n'y comprenait rien, comment avait-on pu en arriver là en 70 ans ? Il apprenait la fin de la guerre, comment elle avait été remportée, par qui. Il apprenait les nouvelles guerres, au Moyen-Orient notamment. Les Russes n'étaient plus les grands ennemis, on se méfiait du Moyen-Orient. Les Japonais étaient devenus des amis, ils avaient maintenant une culture qu'on admirait. Il apprenait aussi pour les bombes atomiques, les génocides. La guerre froide, le Vietnam, le Golf, ces choses là. C'était beaucoup à digérer. Et il ne se sentait plus du tout être le petit garçon confiné dans un appartement avec ses peintures qu'il peinait à s'acheter. Il se sentait mal dans cette époque, fort heureusement, il avait toujours été doué pour l'adaptation. C'était surtout la nouvelle qui était dure à digérer, tout ce qu'il s'était passé en 70 ans aussi. Les ordinateurs, les robots.

Il ne s'est jamais senti aussi seul qu'à cet instant, qu'à ce réveil. C'était un retour en enfance tout en étant un homme, cette fois. Un mélange curieux et désagréable. Au final, Steve était habitué à la solitude. Puis on était venu le chercher, on avait besoin de lui. On lui avait fait renfiler un costume, on lui avait présenter ses nouveaux collègues, visiblement, eux-même n'avaient pas franchement envie d'être là, ne savaient même pas ce qu'ils fichaient ici. Mais on lui avait donné de bons tuyaux, arrêter quelqu'un, encore. Un dieu, apparemment. Il en doutait. Dieu ne se serait pas permis autant de choses. Dieu ne tuerait pas parce qu'il en a envie, pourquoi tuer ses propres créations ? Loki, disait-on.

Il avait fait ce qu'il avait à faire. Bouclier, costume. Ses nouveaux acolytes étaient juste un peu... spéciaux. Le Stark avait du mal avec lui, il y avait quelque chose de particuliers. Il revoyait là Howard mais plus arrogant, plus âgé, plus... Lourd, aussi. Anthony Stark avait cette arrogance de ces soldats qu'il avait autrefois connu, mais aussi et surtout de ces gens désabusés. Il avait peut-être ses raisons de se croire ainsi, si fort. Mais Steve songeait bien vite, après avoir appris à le connaître, que le Stark devait beaucoup de choses parce qu'il était bien né. Il était assez attristé, aussi, de voir que la progéniture de l'un de ses ami, avait ainsi fini. Irrespectueux, arrogant, sans morale semblerait-il, presque. Immature. Tant de mauvais côtés qui horripilait Steve, qui tâchait de passer au-dessus. La mission d'abord. Mais Stark avait cette curieuse passion pour embêter le monde, chercher la petite bête. Steve le recadrait à plusieurs reprises, peut-être que c'était ce qui ajoutait de l'eau à son moulin et le distrayait. Stark se sentait trop supérieur, pour une raison qui échappait au soldat.

Il avait au moins pu être utile, c'était bon à savoir que malgré tout, même après toutes ces années, il servait à quelque chose. Il pouvait encore être utile, ses conseils n'étaient pas d'une autre génération. Après tout, les guerres se déroulaient toujours de la même façon, quand on regardait bien. Certains voulaient juste le pouvoir et on devait leur rappeler que ce n'était pas par la force, la violence, la domination, que cela fonctionnait. Steve avait fait de son mieux pour être utile en tout cas, quitte à encore devoir passer pour l'homme vieux-jeu du groupe, ne pas comprendre la plupart des références - ou parfois les comprendre, le dire et comprendre par la même occasion qu'on aurait du se taire. Il avait cette même envie de vivre qu'avant mais... Les choses étaient différentes. Il fallait s'assimiler, se fondre dans la masse.

La mission fût achevée plus vite qu'il ne l'avait imaginé. Retravailler en groupe avait un côté satisfaisant, lui rappeler un peu les Invaders, bien que les tensions subsistaient. Il se rapprochait de certains membres, notamment Natalia, il se prenait aussi d'une certaine affection quasi paternaliste pour Clint Barton, pourtant plus âgé que lui, si on oublie les 70 ans dans un glaçon. Mais même à la fin de leur mission, l'entente ne passait pas avec Stark. Même après les épreuves. Cela lui avait fait bizarre, durant cette mission, ces regards qu'on lui avait porté. A croire qu'il avait été un héros même en 2012. Des cartes à collectionner qu'on s'échangeait, des souvenirs qu'on racontait de père en fils, il était resté dans les esprits, notamment celui d'Howard, qui avait tenté d'expliquer à son fils. Puis Tony avait, il semblerait, développer une certaine jalousie, quelque chose qu'il ne comprenait pas. Une complicité qu'il s'imaginait entre Howard et Steve, que lui n'avait jamais réussi à avoir avec son père. Puis il n'avait pas compris ce qu'Howard trouvait à Steve et Steve lui-même ne savait pas ce qu'on lui trouvait de si exceptionnel.

En tout cas, en 2012, il était officiellement sorti de sa boîte, il avait enchaîné les missions sans se reposer. Je me reposerai quand je serai mort, songeait-il la plupart du temps. Il suffisait désormais qu'on l'appelle pour qu'il accourt. Et quand on ne faisait pas appel à ses services, il s'occupait comme il pouvait. Une routine. Il reprenait ces rues qu'il avait autrefois connu, qui lui étaient désormais méconnaissables. Les magasins, bars, tout avait changé. Ou presque. Ils voulaient tous du neuf, ils retapissaient tout un monde. New York n'était plus celle qu'il avait connu. Le matin, il se levait aux aurores, il allait courir quelque kilomètres pour se mettre en forme, puis il occupait ses journées avec les vengeurs, quand il ne passait pas son temps en mission. Il perfectionnait sa culture pop, comme on disait, aussi. Puis lors de ses footings, il fit la rencontre d'un soldat, Sam Wilson, un brave type qui avait combattu pour son pays, ce genre de chose ne pouvait qu'attirer le respect pour Steve. Des petites taquineries le matin, des petites discussions. Jusqu'au jour où tout a commencé à dégénérer pour Steve.

En bref, il comprenait que la SSR était devenu le SHIELD, SHIELD qui avait été pourri de l'intérieur par Hydra. Il avait du courir ça et là pour se protéger, suivi de Natalia. Ce ne serait ni la première, ni la dernière fois qu'Hydra viendrait lui chercher des noises. Mais ce serait la première fois - et pas la dernière non plus malheureusement - qu'il passerait d'héros à ennemi public numéro 1. Lui qui avait pourtant toujours fais preuve de droiture, qui avait toujours montré ses principes quitte à paraître pour le rabat-joie, on lui trouvait des défauts, on l'appelait l'ennemi, le fugitif.

Il se sera battu, jusqu'à comprendre qui était le réel ennemi. Son amitié avec Sam Wilson se fit réelle quand il était le seul à pouvoir lui prêter un toit, Sam Wilson n'avait pas hésité une seule seconde à prêter sa maison modeste aux fugitifs. Une chose que Steve n'oublierait jamais. Il n'oubliait jamais qui lui tendait la main, il veillait même à toujours leur rendre au centuple, par principe. La bataille aura duré des semaines, jusqu'à voir l'arme secrète d'Hydra, après une énième bataille, plus physique. Bucky. Bucky Barnes. James Buchanan Barnes était vivant, mais était surtout une arme redoutable d'Hydra.

Ils se battaient plusieurs fois et Steve apprenait à ses dépends que James avait été manipulé, que sa mémoire avait été effacée. Mais parmi tous ses principes, celui de ne jamais abandonner quoi que ce soit, était bien rester, c'était ancré en lui. Il n'abandonnerait donc pas son ami à son sort. Il ne l'abandonnerait pas aux mains d'Hydra maintenant qu'il le savait vivant, sur ses deux jambes. Il le voyait dans son regard. James était encore là, quelque part, même s'il disait l'ignorer. James était toujours là. Il suffisait de le réveiller. Une bagarre, encore une. La dernière entre eux. Les coups furent échangés mais aucun d'eux n'était fatale, Steve savait pourtant que s'il avait voulu le tuer, il serait sûrement déjà mort. Mais Bucky retenait ses coups.

Et Bucky le sortait d'une noyade, le ramenait sur une rive après qu'il ait réussi à faire échouer les plans d'Hydra. Et Bucky disparut dans la nature. Steve avait envie de partir à sa recherche mais il n'en fit rien, au départ. Il savait juste qu'il n'était pas retourné auprès d'Hydra, c'était au moins ça.

Les années 2000 étaient quand même forts compliquées et il ne se souvenait pas qu'on ait un jour eu autant besoin de sauveurs, dans ses années. Il y avait toujours à faire, toujours des batailles, quand ce n'était pas Hydra, c'était Ultron. Et quand ce n'était pas une invention de Tony Stark qui finissait folle, c'était une autre invention de Tony Stark qui ... prenait vie. Vision, Jarvis. Une pierre d'infinité sur le front. Cela le dépassait. Son amitié avec les autres était réelle, bien que compliquée et tendue avec Tony, ils avaient leur moments où ils pouvaient souffler et bien s'entendre, ce n'était plus le conflit du début, juste ... Des taquineries. Et enfin, quand ce n'était pas Ultron, c'était les gouvernements qui leur faisaient payer leur actions passées.

En soi, les gouvernements avaient raisons de vouloir poser des limites, de vouloir les encadrer. Mais Steve a bien vu ce que cela donnait avec la SSR, avec le SHIELD. On essaie toujours de leur imposer des supérieurs, de leur imposer des avis, et ces gens finissent toujours corrompus ou alors on essaie de tuer ceux qui tiennent leur engagements. C'est un cercle qui se répète sans fin. On veut les priver de gérer eux-même des terrains qu'ils connaissent, des bureaucrates qui ne sont jamais sortis de leur bureaux, voudraient leur dire, à eux, ce qu'ils ont à faire et quelles batailles méritent d'être faites. Il ne voit pas les choses comme ça. C'est comme en 43. On lui impose ses batailles quand il sait qu'il a mieux à faire ailleurs. Signer ce registre l'indiffère et s'il a failli signer, le décès de Peggy Carter lui a rappelé ses jeunes années et le jeune homme qu'il était. Utopiste, peut-être, mais qui avait ses convictions et se battaient pour ses convictions, peu importait ce que les autres en pensaient ou en disaient.

On l'appellerait à nouveau le fugitif, grand bien leur fasse. Il ferait ce qui lui semble être juste, qu'on lui envoie un escadron lui est égal. Puis ils ont accusés Bucky de maux dont il n'était pas la cause, il n'a pu que réagir en le voyant. Il partait dès lors à sa recherche et finissait par le trouver... Mais il n'était pas le seul à le retrouver.

Avec tous les choix qui s'étaient offerts à lui, il avait choisi l'amitié et la Justice. Il avait choisi sciemment de suivre Bucky à la trace et de couvrir ses arrières, quitte à devenir un fugitif. Sam l'avait suivi, comme toujours. Natalia était versatile mais il ne désespérait pas. Et, Tony, comme toujours, s'opposait à lui. Grand bien lui fasse. Cela ne changerait rien à ce qu'il se passait. Il comprenait l'envie de Tony, il comprenait sa façon de penser, peut-être qu'en signant ces papiers, demain ils passeront à autre chose, qu'aujourd'hui on nous serre la bride pour que demain on oublie tout ceci. Mais Steve l'a vécu, expérimenté et sait que les choses ne fonctionneront pas ainsi. Tony lui apparaît juste comme un ignorant, sur ce terrain-ci. La guerre, les batailles, c'était le combat de Steve, il y avait consacré sa vie. Mais Tony, lui ? C'était un génie, bon dans un bureau avec des outils à la main, mais sur un champ de bataille, sans son armure, que valait-il ? Et face à ces bureaucrates, que valait-il ?

Steve ait choisi la voix de l'amitié et de ce qu'il pensait être juste. Tony avait beau essayer de tirer toutes les cartes qu'il avait, cela ne servait à rien. Rien ne l'empêcherait d'emprunter le chemin qu'il avait décider d'emprunter. On l'aiderait ou se mettrait en travers de son chemin, cela reviendrait au même. On lui fit découvrir Scott Lang, un homme perspicace et qui lui apparaissait utile. Et bien évidemment, Clinton l'avait rejoint, à défaut d'avoir Natalia de son côté. Cette guerre n'était pas que personnelle. Il l'espérait en tout cas. Qu'il y ait plus en jeu que leur petites personnes, que leur égo. Si on se mettait à condamner des innocents comme Bucky à la moindre trace, si on se mettait à leur mettre des menottes aux poignets sous prétexte qu'un jour ils n'ont pas remplis une mission tel que le gouvernement le souhaitait, que ferait-on demain ?

Une bataille en appelait une autre et bien tôt, Tony comprenait qui avait tué ses parents. Steve dut batailler avec plus de rage, essayant de ramener Tony à la raison. Bucky n'était pas lui-même, Bucky était manipulé, contrôlé par Hydra. Il n'était que la prolongation de leur bras. Oui, Steve avait apprécié Howard et avait été attristé par sa mort, mais il ne pouvait pas en vouloir à Bucky puisque celui-ci avait été manipulé, n'était pas lui. Bucky était son ami et quand bien même. Tony l'avait peut-être été, Tony lui avait dit. Nous étions aussi amis. Peut-être, oui. Et Steve aurait pris sa défense de la même manière si les rôles avaient été inversés. Les faits étaient là.

Après cette dernière lutte, après l'aide inattendue de T'chall, Steve redevenait un fugitif, laissant Bucky aux soin de T'chall et des siens.


Thanos, ô désespoir

Il avait passé une année comme fugitif, à dormir dans des endroits miteux, à se rappeler comment il avait vécu quand il était petit. Ses croyances valaient cette peine, cela ne durerait qu'un temps. Puis il avait fallu relativiser quand il avait vu l'arrivée de Thanos et ce qu'il semait sur son passage. La terreur, la mort. Cela faisait relativiser sur les soucis qu'ils avaient tous. Cela faisait relativiser sur son combat contre Anthony Stark. Il avait soupiré puis, il avait fait ce qu'il avait à faire. Il avait pris ses affaires et s'était rendu près des Avengers, sortant de l'ombre. On ne l'avait pas accueilli à bras ouverts - du moins, pas tous. Mais face aux horreurs qu'il se passait, un accord se faisait entre lui et Anthony. Thanos d'abord, notre conflit ensuite. Car au moins, leur conflit ne tuait personne. Ne tuait plus personne. Le deal fût dur à passer, Anthony et ses réflexions avaient souvent agacé Steve, même s'il avait tenté de garder son calme. Mais ce deal était obligatoire. Une guerre d'égo n'était rien à côté de Thanos.

Steve a donc passé ses deux dernières années au vingt-et-unième siècle à batailler au péril de sa vie. Car il avait failli mourir et ce, plus d'une fois. Un nombre incalculable de fois, même. C'était toujours des petites chances, des petits détails qui l'avait sauvé in extremis. Il avait repris la guerre où il l'avait laissé 74 ans plus tôt. Il avait repris ses troupes, bien que les noms et les visages aient changés. Analyser l'ennemi, chercher ses forces et ses faiblesses. Il apprenait beaucoup grâce à l'une des Gardienne de la Galaxie, Gamora. Elle connaissait Thanos, avait beaucoup à leur dire, mais ce ne fût pas assez, malheureusement pour eux tous.

La veille de Noël, ils perdirent Natalia et Vision, deux grosses pertes dans leur armée . Pertes dont ils ne se remettront jamais vraiment. Vision avait perdu sa pierre, avait perdu la vie après une lutte acharnée. Et les batailles s'étaient calmées, puis intensifiées.

La planète semblait être décimée. Il n'y avait plus de flash info, c'était comme une apocalypse, comme dans une de ces série sur les zombies. Une terre décimée, plus rien, plus de récoltes, de moins en moins d'eau puis plus d'électricité. Tony avait beau avoir développé ses propres sources d'énergies, cela n'aurait pas suffit à tout alimenter.

En 2019, il faisait parti des dernières forces contre Thanos, peu étonnant qu'on l'ait choisi pour repartir dans le passé. On avait besoin de lui, comme on avait besoin de certaines personnes restantes. Il était contre le fait que certains restent derrière, à manquer de mourir, on ne savait pas ce que valait ce retour dans le passé, après tout. Il se devait de garder la tête froide, en dépit des douloureuses pertes, c'était ce qu'on attendait toujours de lui, que garder la tête froide. Garder la tête sur les épaules, ne pas céder à la panique.

De retour en 1945, les nerfs lâchent. Les siens, comme ceux de nombreux autres. Quoi de plus normal que craquer après tout ce qu'ils venaient de vivre ? Alors que désormais, dehors, il faisait beau, les oiseaux chantaient, les rues étaient animées, pleine de vie. On avait pas vu tant de vies dans les rues depuis Novembre 2017.
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STATUT CIVIL : Fiancé pour le meilleur comme pour le pire. Il semblerait qu'ils vivent le pire depuis pas mal d'années, autant dire qu'il a hâte que le meilleur arrive.
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Steve a une passion méconnue du grand public. Mais c'est un peintre et dessinateur qui a déjà vendu quelque toiles il y a quelque années pour survivre à la faim et pauvreté. ⍟ Il n'est pas qu'un guerrier mais aussi une personne calme et pleine de maîtrise vers qui se tourner en cas de doute, si on a besoin de conseil. Mais s'il a toujours été vu sous son jour d'homme bon, il cache au fond de lui un côté très sombre de sa personnalité qu'il vaudrait mieux ne jamais, ô grand jamais réveiller.
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