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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Déjà un mois que le loup mythologique est dans cette époque et sur cette nouvelle terre, mois qui est passé comme le temps d'un simple battement de cils pour lui. Il faut dire qu'il n'a pas eu le loisir de s'ennuyer une seule seconde, que ça soit seul ou avec sa famille même si à ses yeux, elle n'est toujours pas complète mais ça c'est une autre histoire et pour le moment Jötunheim est hors d'atteinte. Si le plus gros des événements, qui ont conduit cette terre et surtout cette ville à finir en ruines, lui passent loin au dessus de la tête, le loup a terminé par comprendre que ce n'est donc plus leur terre à eux, celle dont il vient même si elle a d'énormes similitudes avec la sienne. De là, Fenrir se serait attendu à voir débarquer ce "cher" papy Odin ou son toutou Heimdall -entre autre- pour s'en prendre à lui mais toujours rien, ce qui l'étonne toujours autant mais il ne risque pas de s'en plaindre. Cela lui donnant même à réfléchir, à se dire qu'il pourrait tenter le coup et tenter de rejoindre Asgard pour ensuite aller dérober quelques pommes d'Idunn pour son propre usage. Recevoir enfin ce qui lui revient de droit. Mais cela serait un jeu plus que dangereux pour l'instant.
Bref, en dehors de ces réflexions, le loup géant se fiche totalement de ce qui a pu ravager ce monde là surtout que c'est mieux que Thanos tout de même. Tout comme il se fiche complètement des pseudos héros et ce qui a pu leur arriver après qu'il se soit éclipsé à leur arrivée ce jour là. Fenrir allant de droite et de gauche, continuant de découvrir ce nouveau monde, tantôt sous forme de loup ordinaire, tantôt sous forme humaine, rarement sous sa réelle forme et pour elle toujours hors de la ville dans des endroits paumés. Aujourd'hui, il est sous forme humaine et parcoure New-York, les mains dans les poches, observant ce que les mortels peuvent faire pour déblayer les ruines et pour reconstruire leurs bâtiments. Les trouvant pour la plupart empotés et pas très rapides à la tâche, convaincu que sur Jötunheim ou Asgard cela serait déjà plié et terminé.
Le loup géant décidant qu'il en a assez vu comme ça sur cette artère principale, il bifurque pour prendre une rue parallèle. Puis encore une autre et ainsi de suite jusqu'à se retrouver dans une ruelle et ce qu'il ignore être un coin mal fréquenté. Jusqu'à se retrouver cerner par cinq hommes qui cherchent à se faire plus menaçants qu'ils ne pourront jamais l'être à ses yeux. L'un d'eux l'abordant pour lui demander son fric et tout ce qu'il a de valeur sur lui. Fenrir en a un sourire en coin, du genre mauvais le dit sourire alors que la conclusion à tout ça va être : un midgardien de mort sous ses yeux. Oui, le côté sadique du démon loup qui ressort à cet instant. Tous ses sens aux aguets alors qu'il ne peut que l'envoyer paître, riant légèrement d'ailleurs en le faisant et plus encore quand l'autre l'attaque.
Fenrir n'ayant aucun mal à esquiver cette attaque pour empoigner l'homme est l'envoyer valser violement dans un mur à deux ou trois mètres de hauteur. Avant que le corps ne retombe à cheval sur un container à poubelles se trouvant là ou plutôt la tête qui heurte le dit container avec un angle qui ne pardonne pas, le loup entend la nuque se briser.
- Vous voulez l'accompagner à la morgue ?
Prunelles émeraudes posées sur les quatre hommes restant qui eux semblent déstabilisés l'espace d'un instant et ne savent plus trop quoi faire sur le coup. Fenrir se préparant à les recevoir et ça parce qu'il est sûr qu'ils vont finir par le faire, ce sont des abrutis d'humains après tout. Alors que dans le même temps il sent l'arrivée d'une autre personne et comme les mortels le disent plus on est de fous, plus on rit.
Une énième engueulade avec Barbie l'avait poussé à sortir de l'appartement où ils se forçaient à vivre ensemble, à prendre l'air, à rechercher un moyen de faire sortir cette tension accumulée à cause de cette pimbêche. Et pour cela, le King ne connaissait qu'une façon. Ou deux, si l'on comptait la baise, mais cela ne faisait étonnamment pas encore partie de son programme. Ensuite, très certainement. Pour l'heure, éclater quelques tronches d'imbéciles lui picotaient les poings et il savait parfaitement où trouver ce genre de types trop sûrs d'eux qui n'attendaient qu'à vous tomber dessus pour une raison minable. Alors il s'était engouffré dans plusieurs rues, ses pieds le guidant presque plus que sa tête, l'adrénaline et l'excitation montant au fur et à mesure de ses pas. Ce ne serait pas un combat loyal, il n'y aurait aucune règle, sinon celle de leur mordre la poussière et de relâcher sa colère.
Du bruit attira son attention. Quelques voix mêlées, des chocs sourds, on se battait non loin et il n'en était pas. Ou pas encore du moins. Car sans réfléchir plus l'ancien G-Men prit la direction jusqu'à déboucher dans la ruelle pour découvrir un homme face à quatre autres, et un dernier dont l'immobilité ne laissait guère de doute quant à son état. Un sourire carnassier étira les lèvres du blond, et sa voix aussi mécontente que provocatrice s'éleva.
Alors, on ne m'attend pas ?
Il reconnut l'un des mecs, un grand chauve contre qui il s'était déjà battu lors d'un combat clandestin, qu'il avait mis à terre facilement après lui avoir laissé croire que l'inverse était possible. Les autres ne lui disaient rien, mais celui qui semblait isolé attira son attention. Il y avait de l'assurance en lui, de la tranquillité, une absence totale de crainte. Les lippes du King s'étirèrent un peu plus. Un adversaire enfin à sa portée, peut-être. Quand ils en auraient fini avec les quatre énergumènes qui semblaient d'un coup moins enclins à faire les malins. Ez frappa dans ses mains avant d'ouvrir grand les bras et de tonner :
J'prends qui en premier bande de cons ?
Ses yeux avaient pris une teinte bleutée plus soutenue, plus lumineuse, sous la jubilation à venir. Il n'utiliserait certainement pas son pouvoir, pas devant des quidams, ne voulant jurer que par ses poings pour se vider la tête, mais l'énergie qu'il procurait était belle et bien présente, et le premier qui s'approcherait ferait la puissance et la violence du King s'abattre sur lui.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Lui qui était tranquille et ne demandait rien à personne, il a fallu que des mortels en décident autrement. Et après on dit que c'est lui le vilain, le grand méchant. Bien que Fenrir ne peut pas nier que se faire accoster ainsi, ça réveille ses instincts sadiques et qu'il ne risque pas de chercher à éviter les contacts ou la baston comme les midgardiens aiment à le dire. Bien au contraire, même si ses adversaires du jour n'ont aucune chance face à lui et qu'il ne va en faire qu'une bouchée. Preuve en est avec le premier qui lui saute dessus et qui termine mort en un rien de temps.
Voyant les quatre autres hésiter un petit instant, sentant ce nouveau venu avant même de voir la moindre boucle de ses cheveux blond. Nouveau venu qui n'a pas froid aux yeux en tout cas que le loup prenne ses premières paroles dans un sens ou un autre. À savoir va t-il s'unir aux autres humains ou va t-il leur fracasser la tête lui aussi. Bref questionnement qui trouve très rapidement sa réponse, le faisant même hausser un sourcil en le regardant.
- Qui te dit que je compte partager mes jouets du jour ?
La réaction du loup semble être de trop pour les humains alors qu'ils commencent à bouger pour se ruer sur eux. Deux sur l'inconnu et deux sur Fenrir. Pourtant le dit Fenrir ne bronche pas, pas alors qu'il vient de brièvement humer l'air et qu'il y a ce petit quelque chose qui émane de l'inconnu et qu'un bref picotement se fait sur l'échine du loup. Il lui faut le premier coup de poing de la part de ses assaillants pour sortir de son observation et se tourner vers eux. Premier coup de poing qui n'a pourtant eu que très peu d'effet sur lui, du moins en apparence puisque cela a pour mérite de faire courir sous sa peau ses envies de transformation. De faire prendre un reflet rougeoyant à ses prunelles émeraude. Mais non, il restera sous forme humaine et ne prendra ni celle du loup ordinaire ni sa réelle forme.
Second coup de poing qu'il esquive avant de contrattaquer, envoyant son poing sur le nez d'un des deux hommes. Écartant le second d'un coup de pied pour mieux se concentrer sur le premier pour l'instant, encaissant une nouvelle fois un coup de poing. Bougeant comme si tout cela n'était rien de plus que du vide autour de lui. Du vide dans lequel son poing frappe, venant cette fois percuter le mortel dans les côtes, entendant un léger craquement en provenance de son adversaire qui en a le souffle coupé l'espace d'un instant. Ce qui est assez pour que le second lui fonce dessus, en arrivant dans son dos et le loup d'attraper son bras, de se pencher un peu pour le faire passer au dessus de sa tête. Que l'autre termine avec le dos qui rencontre violement le béton de la ruelle.
La remarque de l'autre fit marrer le King. Des jouets hein ? Il aimait cette façon de voir, semblable à la sienne. Evidemment, ces abrutis n'étaient que des passe-temps, sans importance, qu'il oublierait dès qu'il serait reparti. Ils n'étaient qu'une forme d'exutoire à sa rage, et une seconde le blond se demanda s'il en était de même pour l'autre inconnu. Question qui resta en suspens puisque l'un des types vint à la charge, poing en avant. Abruti. Ez soupira presque, observant cette main repliée venir à lui, devinant que son adversaire cherchait bêtement à atteindre son visage. Aucune notion de combat, aucune intelligence dans la frappe, c'en était pitoyable. D'un léger mouvement de recul, il évita le choc, attrapant au passage le pauvre bougre et glissant son avant-bras sous son cou. Un sourire ravi étira les lèvres du super.
C'est tout c'que tu sais faire connard ?
Un bref éclat de rire résonna dans la rue, alors que le poing libre du King s'abattait en pleine face du type qu'il relâcha, l'envoyant d'une puissante charge ruer vers son acolyte qui s'était approché. Le King toisa les deux hommes, regard mauvais, sourire carnassier. Les deux décidèrent d'attaquer ensemble, ce qui ne fit qu'accroitre la joie d'Ez qui se mit en position pour les accueillir. Et s'en suivit plusieurs coups échangés, histoire de s'échauffer, avant que l'un des deux ne s'effondra sur le bitume crasseux, la mâchoire complètement déboitée, pendante, le nez et une pommette éclatés. Celui-là ne serait plus bon à rien.
Le dernier sembla hésiter, à voir ainsi son camarade à terre. Pourtant, mû sans doute par une fierté bien mal placée, ou une colère aveuglante, il se redressa, cracha par terre, jura le diable savait quoi, et fonça sur le blond en hurlant. Le choc qui le percuta fit reculer Ez d'un pas, mais ce fut en suivant son genou qui vint rencontrer l'abdomen du crétin. Qui grogna. Puis hurla, quand un coude vint frapper sa colonne vertébrale et le fit rejoindre à son tour le sol. D'un bon coup de pied, le KIng le retourna, et ce fut alors une déferlante de coups de poings, jusqu'à ce que ses propres jointures éclatèrent et que l'autre ne ressembla qu'à un amas de chair visqueuse. Une giclée de sang avait marqué son visage de travers, tandis qu'il relevait la tête pour darder ses orbes d'azur sur l'étrange inconnu qui ne semblait même pas s'être battu.
J'crois que t'as plus qu'à trouver une aut'marchandise.