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L'hiver est bel et bien là à présent, des flocons de neige virevoltent dans le ciel, ils n'en sont pas encore à tenir sur le sol mais c'est déjà un bon début à ses yeux. Le loup géant se sentant d'ailleurs de bonne humeur et en pleine forme avec ce froid sur la ville, là où il peut constater que bien des humains semblent déprimer dès que les rayons du soleil se font pratiquement absents. De bonne humeur également parce qu'il a pu passer du temps avec son père et que ceci lui est toujours plus qu'agréable, cela l'a d'ailleurs toujours été mais les choses ont une saveur particulière depuis qu'il peut en même temps jouir de sa liberté. Une journée qui s'annonce parfaite même si c'est tout juste le début de l'après-midi mais cela n'est-ce pas trop beau pour être réel ? Si. C'est ce que Fenrir se dit alors qu'il est se promène dans les rues de Manhattan et que ses sens décuplés poussent vers lui une odeur qu'il ne peine pas à reconnaître. Et bien qu'il soit sous forme humaine, ses poils se hérissent dans son dos, comme à chaque fois d'ailleurs depuis qu'il a appris ce que cet humain a osé faire son père.
Cela a été houleux pendant la guerre pour qu'il reste et qu'il ne laisse pas parler cet instinct de destruction mais quand son père l'a ramené sur Midgard, il a fait cette promesse, celle de ne jamais croquer ceux s'opposant à Thanos. Promesse qu'il a toujours respecté. Pour son père. Il ne faut pas croire qu'il a pu le faire par bonté de coeur ou pour un quelconque respect envers ces mortels. Ou même envers son oncle. Pourtant, sur le champs de bataille, il a eu plusieurs opportunités de saisir la boite de conserve alors qu'elle volait bien trop près de lui, ses puissantes mâchoires n'en aurait fait qu'une bouchée et après il aurait été légitime à faire "Oups". Et il n'y a pas eu que cet homme mais bien d'autres aussi comme le cul de l'amérique, l'archer, le piaf, le sorcier et même le vendeur de maïs. Tout comme cela a été laborieux en 45, lorsqu'il s'est retrouvé dans leur immeuble pour aller libérer les deux autres. Bien que cette nuit là, il se soit fait un plaisir d'assommer le sorcier et de regarder la rousse se prendre des balles dans les jambes.
Même maintenant, il le sait que ce n'est pas l'idée du siècle que de chercher à remonter cette piste. Ce n'est pas que Fenrir craint pour sa vie -qu'est-ce qu'un petit mortel pourrait lui faire ?- c'est simplement qu'il envisage la possibilité qu'on mette encore tout sur le dos de son père. Et pourtant c'est précisément ce qu'il fait, il cherche le pseudo héros à travers les rues de la ville et ne peine pas à le retrouver alors que l'autre ne se doute pas une seconde de sa présence. Ah si seulement, son identité quand il est sous forme humaine était encore inconnue des soit disant héros, il pourrait jouer bien plus facilement avec le Stark. Tant pis. Arrivant derrière lui, le loup mythologique lâche d'un ton moqueur et condescendant.
- Elle s'est perdue la boite de conserve ?
Bon, il sait très bien que non, vu qu'il sait que les abrutis ont trouvés refuge dans un manoir sur la 5ème avenue et que la dite avenue est dans le quartier où ils sont.
Les mains dans les poches, je marchais dans les rues de New York. A vrai dire, je m’ennuyais un peu. Enfin, je me forçais à m’ennuyer. Sans boire. Car, tout le monde le sait, quand on est alcoolique, parfois on cherche à combler l’ennuie avec ça. Et… j’avais eu la simple idée d’apprendre à m’ennuyer sans boire. J’étais certains que pas mal de personne trouverait ça stupide. Mais… Ca fonctionnait. J’étais sobre, depuis pas mal de temps maintenant. Et puis, j’avais toujours aimé me balader dans la ville. Mon sweat à capuche et mes lunettes de soleil sur les yeux, j’observais les vitrines sans vraiment les voir. De temps en temps, je réajustais ma capuche pour que l’on ne me remarque pas. Je n’avais pas tellement envie d’être reconnu. Parfois, je m’arrêtais. Et j’observais la vitrine. Essayant de me vider l’esprit en regardant des trucs que je pourrai acheter ou offrir. J’avais hésité, devant une boutique de robe, à en acheter une pour ma marraine. Mais j’avais eu un peu la flemme. Et d’ailleurs, c’était les marraines qui faisaient des cadeaux à leurs filleuls. Pas l’inverse. Et moi, j’avais jamais eu de cadeaux. Alors on oublie la robe.
« Et alors... »
C’était des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Tout une portée de chiots. J’étais devant une animalerie. Certains étaient en train de dormir et d’autres essayaient de sortir. Deux d’entre eux m’observaient avec des yeux de merlan fris.
« Me regardez pas comme ça. Où j’vous emmène. J’ai pas besoin de ça ! »
J’avais envie de tous les prendre. Mais en même temps, je savais que je devais d’abord m’occuper de moi même avant de m’occuper de qui que ce soit d’autre. Prendre un animal, c’était pas quelque chose d’anodin. C’était une responsabilité. Alors 9 chiots, c’était 9 fois plus de responsabilités. Et j’avais pas le coeur à en prendre qu’un seul. J’avais vu Rox et Rouky. J’avais pas envie qu’ils se séparent. C’était très triste. Quelqu’un parla. Je sursautais brusquement. Sur le qui vive, mes lunettes à réalité augmentées ne tardèrent pas à l’analyser. C’était un réflexe automatique, pourtant, je savais très bien qui j’avais en face de moi. Les mains toujours dans les poches, je le regardais en penchant la tête. Il m’avait surpris. Je n’aimais pas ça. Mais je ne bougeais pas d’un pouce. Je n’en avais absolument pas peur.
« Tiens ! Si le chien est là, le maître ne devrait pas être bien loin ! Comment va-t-il ? »
J’avais toujours cette posture nonchalante et décontractait. Je savais que ça avait tendance à agacer. Alors j’avais pas l’intention d’en changer. Ca me faisait presque plaisir de l’énerver un peu. On avait été certes alliés forcés. Mais ça n’empêchait pas que je pouvais ni leur faire confiance, ni les encadrer. J’oubliais pas.
« Y’a des salles, pour son one man show. C’est là dedans qu’il aurait du se lancer plutôt que de tenter de conquérir le monde. Il est bien plus fort pour les blagues. »
Je désignais l’avenue qui comportait, comme de nombreuses rues de Manhattan, des cafés théâtres. S’il s’était lancé là dedans, j’aurai pu le produire. Je l’observais toujours, droit dans les yeux. J’avais pas vraiment peur de lui. Et après tout, j’avais pas à culpabiliser de le taquiner un peu. C’est lui qui avait commencé non ? Il aurait juste pu commencer par un « salut Tony, comment ça va ? » mais non. Aussi, je savais que lorsqu’on parlait de Loki, ça l’agaçait.
« Tu sais, je suis jamais vraiment perdu ici, quelque que soit le New York, je suis toujours chez moi. Je peux te faire visiter si tu veux. Y’a des bars sympas, des boîtes tendances, et aussi des endroits où bruncher. Oh c’est vrai. »
Je marquais une pause, je levais le doigt, comme si j’allais dire quelque chose d’important que je laissais en suspens.
« Vous préférez tout péter plutôt que d’en profiter. Bon, qu’est ce que tu me veux ? »
C’est vrai ça, qu’est ce qu’il me voulait, à part m’embêter, pour être poli. Ca venait, ça disait même pas bonjour, et ça charriait d’entrée de jeu. Lui, il cherchait la cogne. Ca se sentait. Mais moi, j’avais pas envie de me battre. J’avais juste envie de savoir si j’étais capable de prendre un chien et de m’en occuper. Aussi, je lui désignais la vitrine.
« Toi qui est un canidé. Tu prendrais lequel ? Dans le sens, lequel serait le plus fidèle et affectueux ? »
Emmerder le Stark, cela serait un bon moyen de remettre la journée dans une bonne direction, bien qu'au fond de lui, Fenrir aurait plutôt envie de lui fracasser la gueule. Quoi ? Comment ça le mortel n'est plus tout jeune et frapper les vieux ça se fait pas sur Midgard ? Tant pis pour lui. Et comment ça on frappe pas un homme déjà à terre ? Bon ça, c'est juste une phrase qu'il a pu entendre au détour d'une conversation espionnée bien malgré lui...il ne sait déjà plus trop où mais qu'il a pu comprendre facilement et dont il peut faire le lien avec le Stark qui pue l'alcool à plein nez. Le fait que l'humain n'ait rien bu lui échappe alors que pour ses sens sensibles, Fenrir a l'impression qu'il a picoler justement. Mais bref, tant de dissertation pour dire que le loup s'en fout de ce qui ce fait ou non sur Midgard et après tout ce ne sont que des pensées comme ça.
Le loup ricane intérieurement et un sourire moqueur se fait sur ses traits lorsqu'il voit le mortel sursauter ainsi puis quand il sent un relent de peur suinter des pores de sa peau. Mais bon, si Stark veut se la jouer "même pas peur", Fenrir peut bien s'amuser à faire celui qui n'a rien remarqué. Avant de se retrouver à hausser un sourcil, "le chien", c'est comme ça que l'humain pense le faire chier ? Vraiment ? Alors que si on y regarde de près, ce n'est pas si faux que ça étant donné que les chiens descendent des loups et autres canidés encore sauvages des quatre coins du monde. Et donc de là quelque part oui, il est le chien de Loki vu qu'il est son fils. Pour autant, le loup géant n'est pas là pour parler de son père et donc il ne compte pas lui répondre sur le comment Loki peut bien aller. Et puis comment répondre à cette question d'ailleurs alors que son père change d'humeur plus vite que le vent ne peut changer de direction. Par contre la suite.
- Qui te dit que tout ça n'était pas une blague ? Après tout le récit de ta chute sans fin et de son résultat était plutôt drôle à entendre.
Et oui, pour lui, le Stark était aux portes de la mort ce jour là, Fenrir est même sûr que sa soeur a dû le sentir. Il devrait en parler à Hela pour voir s'il a vu juste ou non. Toujours est-il que cela pourrait inciter le mortel à réfléchir avant de parler ou en tout cas lui montrer, que le loup même s'il n'a pas du tout assisté à tout ça est parfaitement au courant de tout ce qui a pu se passer sur Midgard. Mais bon, faire parler son oncle n'est absolument pas compliqué, il suffit de le faire boire un peu et de lui demander de raconter ses exploits et ceux de la troupe d'abrutis que les humains nomment Avengers.
Fenrir ne se privant pas de le couper à moitié lorsqu'il s'amuse à s'arrêter et à lever le doigt comme ça.
- Oh je suis sûr que je pourrais te donner quelques bonnes adresses que tu ne connais pas.
Vu les endroits que Fenrir peut fréquenter c'est même et sûr et certains que le Stark ne les connait pas, que cela soit des bouges infames comme des endroits luxueux que seule une poignée d'élus peut fréquenter. Non vraiment, l'humain devrait apprendre à réfléchir avant de parler mais aussi à ne pas se mettre des choses fausses en tête. En tout cas Fenrir prend un malin plaisir à le contredire et sans s'énerver une seule seconde. Oui, ce n'est pas compliqué de comprendre ce que l'autre cherche à faire. Mais bon, Fenrir pouvant être aussi prompt que son père à changer d'humeur, il est vrai que tout peut arriver.
Le loup mythologique, tournant la tête vers la vitrine à la question de la boite de conserve, s'en approchant d'un pas ou deux, jusqu'à laisser ses doigts frôler le verre.
- Et après c'est nous qui ne pensons qu'à tout détruire ? Alors que les humains sont les rois pour ça, tout détruire, tout pervertir, tout asservir sur leur passage. Ces choses sont hideuses, incapables de survivre seules et vous osez nommer ça des canidés. Et ce n'est qu'un exemple parmi les milliers possible avec ton espèce.
Inutile de dire qu'il ne répond pas à la question posée. Son ton devenant sec, glacial, Fenrir faisant volte face d'un seul coup, avançant vers le Stark sans le quitter des yeux.
Je me tournais alors vers lui. Tiquant du visage à de multiples reprises lorsqu’il évoqua ma mort presque certaines. J’avais vu les étoiles. J’avais vu l’espace, et ses possibilités. Ce qui nous attendait, et ce qui arriverait si nous ne faisions rien, nous autres humains. Et j’avais eu raison. J’avais toujours raison. Aussi, qu’un imbécile comme Fenrir commence à jouer mes nerfs m’agaçait. J’inspirai, et j’expirai. Après tout, il ne cherchait que ça, me provoquer.
« Ouais, c’était hilarant. » dis-je cyniquement.
Je marquais une pause, clignant encore plusieurs fois des yeux. Observant le Loup sans le quitter des yeux, j’activais d’une pression mentale, mes lunettes de réalité augmentée. Suivant ses déplacements, j’attendais de voir s’il devenait oui ou non hostile.
« J’suis pas sûr qu’on fréquente le même genre d’endroit. Tu dois plus être cave et repère de métaleux non ? »
J’avais retrouvé mon aplomb. Je ne me rappelais même plus qui avait provoqué l’autre en premier. D’ailleurs, ça n’avait pas vraiment d’importance. Je crois qu’on n’était vraiment pas fait pour s’aimer. Pourtant quand on y réfléchissait, on était tous dans le même bateau. Bloqués ici. On avait même fait une alliance. Ca, c’était un aussi bon souvenir qu’un mauvais.
« Me fait pas le remake du Livre de la Jungle avec les loups qui font la moral sur les hommes. L’homme fait ce qu’il peut. Il peut être bon ou mauvais, mais tu marques un point, en terme de général, on est plutôt enclin à la destruction. »
Il n’avait pas vraiment tort. Nous avions toujours causé notre propre perte, quelque soit l’époque, et visiblement quelque soit l’univers dans lequel nous nous trouvions. Le déclin était quelque chose qu’on devait visiblement apprécier. Mais il y avait toujours, à la fin des ténèbres une lueur d’espoir et une poignée d’individu qui essayait de faire pencher la balance du côté de bien. Sauver l’humanité. Je faisais parti de ces gens là.
« J’te conseille de pas approcher Balto. »
Aux premiers pas qu’il avait fait vers moi, j’avais appuyé sur mon réacteur ARC nouvelle génération. Quelques secondes plus tard, mon armure en nanotechnologie était apparu sur moi, sauf le casque. Preuve que je n’étais pas encore totalement hostile et encore fermé au dialogue et à une issue de secours pacifiste.
« J’ai pas envie qu’on se donne en spectacle. J’crois que les gens souffrent assez de nos p’tites querelles ici aussi. »
Je reculais. Pas parce que j’avais peur, non, certainement pas. Simplement, la rue était bondée, et les gens commençaient à nous regarder. Surtout moi. Après tout, d’un œil extérieur, ils ne voyaient qu’Iron Man reculer devant un simple mortel. C’était ce qui se profilait. D’ailleurs, je vis plusieurs personnes commencer à sortir leurs téléphones.
« Jarvis, active le brouilleur. J’ai pas envie que ma tête et celle de Balto finissent sur les réseaux. »
Il y eut un bruit électrique, un petit coup de vent électromagnétique, et la seconde suivante, plusieurs personnes commencèrent à regarder leurs smarthphone avec un regard interrogatif. Ca ne fonctionnait plus, et ils en étaient venus à revenir à l’âge de pierre.
« Ca serait idiot. De me défier, ici, en pleine rue. On y gagnerait rien. Y’a pas d’objectif, si ce n’est l’égo. Et j’ai appris depuis pas longtemps que c’était mieux de le laisser de côté. Par contre, je vais pas rester sans me défendre. Donc j’te conseille, de faire demi tour, et retourner dans les jupes de papa. Allez vous raconter des blagues marrantes, déguster un burger ou je-ne-sais-quoi. Mais inutile de meurtrir la ville d’avantage. »
Mon armure commença à s’illuminer. Signe que j’étais prêt à revêtir mon casque et engager un combat. C’était irréversible, et s’il portait le premier coup, je n’allais pas fuir. J’avais quand même encore un bon égo, même si je travaillais dessus.
Fenrir sait qu'il en faut peu à l'humain pour que celui-ci sorte de ses gonds, contrairement à lui qui a une patience infinie lorsqu'il en a envie et là c'est tellement plus drôle de le provoquer et de ne pas réagir en retour. Pour l'emmerder et le voir avoir quelques bouffées de chaleur selon les endroits où le loup géant appuie comme là avec l'histoire de sa chute et bien que le Stark fasse encore comme si, Fenrir voir bien que ça le touche plus qu'il ne veut le montrer. Du moins c'est ainsi qu'il peut le prendre. L'observant, le détaillant tout du long, répliquant ou ne répliquant pas à ce qu'il peut bien entendre avant de s'agacer devant cette vitrine. Non mais sérieusement, vous avez vu la tronche de ce que la boite de conserve nomme chien ? On dirait plutôt des aliens en planque sur terre avec un mauvais costume. Fenrir ne serait même pas étonné si ces trucs se mettaient à parler dans la vitrine.
- Évidemment que j'ai raison.
À l'entendre et à le voir faire, on pourrait avoir l'impression d'avoir Loki en face de soi et non son fils, les mêmes intonations, la même posture. Comme les humains peuvent le dire, les chiens ne font pas des chats. Quoi que, son père et sa mère ont défiés, piétinés et refait ce genre d'expression vu les trois enfants qui sont nés de leur union. Pour le reste, le loup mythologique attend que ça se passe, que le Stark fasse son cinéma, il est même à deux doigts de bailler devant les propos insignifiants et les actions encore plus insignifiantes du mortel. Comme si ce qu'il fait pouvait empêcher quoi que ce soit alors que si Fenrir reprend sa forme naturelle, n'importe qui pourra le voir de loin et bien au delà du champs d'action du bidule du Stark. Puis d'un coup, c'est un bref rire moqueur qui passe les lèvres de Fenrir qui en a un rictus tout aussi moqueur.
- Toi ? Mettre de côté ton ego ?
Alors que la boite de conserve est le parfait exemple du pire de l'humanité niveau je me crois supérieur, meilleur que tous les autres et compagnie. Un simple mortel se prenant pour un dieu et il ose parler de ça. Pour autant, est-ce que ces propos touche Fenrir ? Il dirait bien non mais ça lui donne surtout envie de lui en coller une encore plus, de voir ce qu'il a vraiment dans le ventre. Ce qui peut être à double tranchant, il le sait très bien surtout en gardant forme humaine -du moins pour l'instant- mais, eh, faut bien s'amuser un peu.
Autant dire que le loup passe à l'attaque comme ça sans plus de préambule, cherchant à atteindre Tony en pleine poitrine.
Dédé:
Fenrir attaque Tony comme ça parce que osef du monde autour Oui/non : Est-ce qu'il l'atteint ? Dé de 100: Force de la réussite ou de l'échec.
Dernière édition par Fenrir Lokison le Sam 08 Jan 2022, 20:31, édité 1 fois
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Réussi à se protéger : Oui/non Minimise l'impact sur 100
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Parfois, la machine pouvait aller plus vite que mon esprit. Et c’était plus ou moins ce qui venait de se passer. Un arc bleuté apparut devant moi avant que j’ai le temps d’arquer les sourcils. Je reçus le coup plein fer, en pleine poitrine. Le bouclier généré n’eut que pour effet d’éviter à la main de Fenrir de percer mon armure et de certainement me briser la cage thoracique. Mais comme je vous disais… La machine allait plus que mon esprit. Aussi, je partis en arrière, sous l’effet du choc. Sans avoir eu le temps de penser à stabiliser, mon enveloppe corporelle recula comme une poupée de chiffon dans une fulgurance assez agressive. Je sentis alors mon dos heurter un lampadaire. Même avec l’armure, ça faisait toujours mal. Puis, je sentis mon corps entier s’encastrer dans une voiture. Là encore, même avec l’armure, ça faisait assez mal. Et puis, je n’étais qu’un simple humain. Sonné, désorienté, je commençais à regarder les gens autour de moi. La panique commença à se créer dans la rue. Mais qu’est ce qui s’était passé… ? Ah. Un clignotement rouge, sur la silhouette de Fenrir me fit comprendre de quoi il en retournait. Lui… Tout se remit en place, hormis certainement mon dos, qui allait me valoir une bonne séance de kiné et de multiples hématomes. Je sortis de la voiture avec peine, me remettant sur mes jambes en vacillant.
« Hé bien. Ca cogne toujours aussi dur chez vous. »
J’aimais bien la plaisanterie. Enfin, à petite dose. Là, ce n’était pas encore critique, mais ça pouvait rapidement le devenir. Je voyais les gens tout autour de nous commencer à courir. Il fallait que je fasse quelque chose.
« Ok boule de poil, tu veux jouer à ça. »
Mon armure s’ouvrit et la nanotechnologie fit apparaître plusieurs armements. Pour, c’était du costaud qu’il fallait. Mais en même temps, je ne pouvais pas me permettre de le frapper de toute la puissance de mon armure au milieu d’innocent qui se mettait à courir. J’analysais l’impact d’un tel combat sur l’environnement. Jarvis était assez critique.
« Bon, je reste quand même un pacifiste. Je te propose qu’on arrête tout de suite. Ca ne sert à rien de continuer à se battre. »
J’avais préparé mon coup. Pour qu’il soit un peu moins sur la défensive. Une trève, mon œil. Jarvis était juste en train de charger le protocole que j’allais enclencher, et ça pouvait prendre un peu de temps, aussi j’avançais, les mains en l’air, dans une attitude neutre.
« Ok ? »
Puis, je baissais mes deux avants bras. Aussitôt, une pince immense apparut. Je l’avais programmé pour qu’elle s’enroule autour de Fenrir, et l’envoie directement à Central Park. Là bas, il y aurait plus d’espace et surtout moins de monde à tuer et de trucs à détruire. On pourrait alors terminer ce qu’on avait commencé là bas. Sans pression extérieure. Je savais que contrairement à lui, qui n’hésiterait à rien, j’avais un désavantage. Déjà, je ne savais même pas si j’étais en capacité d’en venir à bout seul. Mais c’était hors de question de me faire sauver les fesses par d’autres Avengers. De toute façon, ils regarderaient bien la télé pour voir mes exploits. Et il fallait que je brille. Que je leur montre que malgré le petit coup de moue que j’avais, je valais quand même encore le coup !
Heaven
Spoiler:
Oui : La pince l'envoie à Central Park Non : Echec cuisant
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Le loup en rêve depuis longtemps de pouvoir s'en prendre à cet homme là, non seulement à cause de son père mais aussi parce qu'il lui hérisse le poil -au sens propre du terme- depuis la guerre contre Thanos. Il n'y a rien à faire ça ne passe pas avec ce mortel. Et c'est peut-être même ça qui prend le dessus, plus que l'histoire avec son père puisque Loki est plus que bien assez grand pour se démerder seul avec. Donc oui ça ne passe pas depuis la guerre et puis le fait d'avoir été abandonné derrière lors de l'ouverture de ce premier portail temporel n'est toujours pas passé et ne passera pas de si tôt. Considérant le Stark comme directement responsable de cet acte qui l'a laissé en arrière mais aussi a valu la mort de sa belle-mère et de bien d'autres qui pourtant n'avaient rien demandé. Donc oui, il l'aurait attaqué tôt ou tard, le jour est juste venu.
Une petite moue le prenant pourtant quand une fois le coup parti il peut voir l'espèce de bouclier se mettre en place et empêchant la boite de conserve de se prendre le coup à pleine puissance. Le dernier "héros" qu'il a frappé, c'était passé plus facilement alors que pourtant le dit humain est doué de magie. Mais tant pis ce n'est que partie remise, après tout, ce n'est que le premier coup, qu'une mise en bouche. Bien que la suite lui plaise tout de même assez en le voyant se prendre le lampadaire puis aller s'encastrer dans la voiture. Il l'a déjà dit mais il le sait qu'il ne devrait pas se réjouir trop vite ou avoir, comme là, un petit sourire carnassier sur les lèvres.
Sourire qui se mue en rire moqueur lorsque le mortel se redresse et lui fait son cinéma, lui un pacifiste ? Que c'est drôle.
- Tu es un petit plaisantin quand tu veux finalement.
Une trêve ? Mais oui bien sûr, Fenrir va y croire. Le loup restant à l'affut de la moindre chose en provenance de l'humain, du moindre coup en traitre et ça il est persuadé que le Stark ne sait faire que ça. Qu'est-ce qu'il disait ? Il ne lui faut qu'une seconde pour esquiver l'engin aka la pince et pour décider de repasser à l'attaque, vitesse, agilité pour lui arriver dessus et pouvoir le frapper de nouveau. N'entendant qu'à la dernière seconde une voix d'enfant hurler "Iron Man" bien trop près d'eux...
Et on peut dire ce qu'on veut mais Fenrir ne touchera jamais à un cheveux d'un enfant même si c'est un enfant humain. Si bien que si le loup touche le Stark, le coup n'a pas l'effet escompté alors que Fenrir a été perturbé par le gamin et en a dévié son coup pour pouvoir lui-même esquiver le gamin derrière. Putain de gosse. Il a pas de mère ou quoi ?
Dédé:
On prend les mêmes et on recommence : Fenrir continue d'attaquer Tony comme ça parce que pacifiste mon c** Oui/non : Est-ce qu'il l'atteint ? Dé de 100: Force de la réussite ou de l'échec.
Dernière édition par Fenrir Lokison le Mer 12 Jan 2022, 14:35, édité 1 fois
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Tout alla très vite. Alors que ma pince n’atteignit pas son objectif, j’observais l’enfant qui était beaucoup trop proche de nous. Tendant les mains, pour faire quelque chose, je ne pus absolument rien faire. Fenrir, beaucoup trop rapide, arriva cependant à esquiver le gamin, pour m’en coller une bonne. Finalement, soulagé, je fis un roulé boulet dans les airs, et passa à travers la vitrine du magasin de chien. Par je-ne-sais-quel miracle, aucun animal ne fut blessé, et au contraire, ils se mirent tous à déguerpir. Couché au milieu de l’endroit, je me relevais, encore sonné. Mon armure commença à grésiller de partout, et même avec la nanotechnologie, je sentis son pourcentage de capacité descendre.
« Là, ça va pas le faire. Jarvis, éloigne le petit. »
« Tout de suite, Monsieur. »
La pince, couchée un peu plus loin, se réanima et fonça sur l’enfant. Le saisissant avec beaucoup moins de force qu’elle aurait du saisir Fenrir, elle s’envola avec lui à l’intérieur dans un cri moitié amusement, moitié surprise avec un soupçon de peur. Elle le déposa derrière un camion massif, et je vis le petit courir dans une bonne direction. Ok. J’avançais lentement vers la sortie, là, j’étais très en colère. Qu’on s’en prenne à moi, passons. C’était même presque compréhensible étant donné tout ce que j’avais fait. Mais qu’il s’en prenne à un gamin, innocent, de ma ville, là j’en faisais une affaire personnelle. Passant mon corps à travers les lambeaux qui restaient de la vitrine je le regardais avec le casque de mon armure, qui m’avait toujours donné un air assez méchant. Pourtant, sous le masque, mon visage était encore plus crispé par la haine profonde qu’il m’inspirait.
« Tu peux t’en prendre à moi autant que tu veux. Mais tu t’en prends pas à ma ville Balto. Ca c’est hors de question. »
Je levais mes deux mains, bras tendus. J’allais lui envoyer la purée. La vraie. Celle que mérite les imbéciles dans son genre. Ceux qui ne se soucient d’aucune conséquence et qui exécute leurs propres vengeances. Etais-je différent en réagissant ainsi ? Au fond, pas tellement. Mais ça n’avait aucune véritable importance. On attaquait désormais ma ville. Tout changeait. Je l’avais pensé trois fois et dit une fois. Je radotais, mais je mettais ça sur le compte du choc. Et puis… Je la considérais comme ma ville, alors que je ne venais même pas d’ici. Mais au fond qu’importe le monde. Il avait toujours eu besoin d’Iron Man.
« Souris quand ça flash. »
Mon réacteur arc s’illumina et deux faisceaux lumineux sortirent de mes paumes pour foncer vers lui.
Heaven
Spoiler:
Oui ça touche, non ça touche pas dé 100 : pourcentage de puissance !
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Il ne manquait plus que ça, qu'un gamin vienne se mêler au bordel, sérieusement, on peut plus se foutre sur la gueule en paix ou quoi. Bon d'accord, ils sont dans une rue passante et justement il y a du monde de présent mais bordel, les parents pouvaient pas surveiller leur merdeux et l'empêcher de se ruer ainsi au milieu d'eux deux ? Bon lui ne le ferait pas étant donné que si jamais un jour il a des enfants, ils auront forcément un talent particulier et certaines de ses capacités mais Fenrir se dit que techniquement la mère ou le père aurait dû prendre son gosse sous le bras et filer à toute allure au premier échange de coup.
Et si le loup ne porte pas les humains dans son coeur, ça n'empêche pas qu'il n'ira pas toucher à un gosse et se contente de pester intérieurement tout en l'esquivant. Ce qui l'empêche du coup de frapper le Stark de plein fouet, un coup qui aurait pourtant pu faire de sacré dégâts même si la boite de conserve vole et s'écrase dans une vitrine. Attendant que le gamin soit loin et que les trucs à poils en profitent pour se faire la malle avant de réattaquer. Se retrouvant surtout à arquer un sourcil à la remarque du Stark.
- Sérieusement ? Tu vas péter un câble pour une vitrine ? T'es con ou tu le fais exprès et après ça se dit un génie.
Parce que pour quoi d'autre, le mortel pourrait il réagir ? Fenrir ne voit pas du tout et ne comprend pas pourquoi il lui fait ce speech pour des dégâts matériels surtout ceux là alors que l'autre s'est déjà pris un lampadaire et une voiture dans la tronche ou plutôt le dos. Mais bon, le loup géant ne va pas aller chercher plus loin, ça se saurait si les humains étaient logiques et cohérents. Repartant aussitôt à l'attaque, au moment où le Stark lui parle de sourire et met en route il ne sait quoi mais pouvant voir deux rayons lumineux sortir de ses paumes.
Esquivant les deux rayons comme il le peut, se retrouvant un peu ébloui dans le processus alors qu'il est déjà trop près de l'homme et que ses sens sont bien évidemment en alerte maximum pour le combat. De quoi le rendre moins précis dans sa frappe, moins puissant aussi encore une fois. Le loup commençant à mieux cerner, le prochain coup il sait ce qu'il va devoir faire ou du moins essayer de faire.
Dédé:
Et on y retourne une nouvelle fois 8D Oui/non : L'attaque sur Tony Dé de 100 : Force de la réussite ou de l'échec
Dernière édition par Fenrir Lokison le Mar 18 Jan 2022, 17:25, édité 1 fois
Sam 23 Avr 2022, 22:24 par Invité
Heaven
